C’est en janvier 1996, que j’ai créé au sein de mon atelier de production, un cours de poterie. Vite devenue l’Ecole de poterie céramique, la séance hebdomadaire, s’est multipliée jusqu’à 5 par semaine. Ainsi, près de 850 personnes venues des 4 coins du département de Maine et Loire, de Loire atlantique ou de Mayenne ont fréquenté les divers stages : initiation ou perfectionnement, d’une durée de 8 mois, stages de découverte ou week-ends « Raku » ou « Sigillée » plus ponctuels. En ce 20ème anniversaire, un joli programme vous attend avec « le Feu à l’œuvre » et l’association des Amis de l’Atelier du grand large, en mai prochain.

Tessons de Loire ou « la mémoire céramique du fleuve » Journées européennes du patrimoine 2015 à l’Atelier du grand large – 49130 Les Ponts-de-cé

Alain Vienney, passionné d’histoire et de céramiques, a mené l’enquête et levé le mystère sur la présence de ces tessons remontés du fond des eaux.

Article paru dans le Courrier de l’Ouest du 18 août 2015 Intarissable bavard et fin connaisseur de l’argile sous toutes ses formes, Alain Vienney est plus qu’un simple céramiste. Il est un véritable artiste qui a effectué de nombreuses recherches sur la poterie… Cliquez sur l’image ci-dessous pour poursuivre la lecture.

L’été finit de s’écouler, temps de détente et de repos, que déjà la « rentrée » pointe son nez. Il a été décidé d’éditer de façon régulière, chaque trimestre environ, une lettre internet qui permettra de vous informer, adhérents et amis, des activités et projets céramiques de l’Atelier du grand large et de l’Ecole de Poterie des Ponts-de-cé. Nous serons heureux d’y publier toutes les initiatives qui auront été prises tant par l’association des Amis de l’Atelier du grand large, que par Alain Vienney,céramiste et Maître de stages. Voici donc notre agenda de rentrée…

Cycles de Conférences d’Alain Vienney, céramiste. Au programme : le matériau argileux, son origine, sa diversité ; la céramique de l’Antiquité à nos jours ; le métier de céramiste ; travaux pratiques : façonnage et décor de terre vernissée. Pour tous renseignements : consulter le site internet : upaj.overblog.com ou la page Facebook : https://www.facebook.com/upajacquard. Présentation des modules et Inscriptions le 11 septembre 2015, à partir de 19h à la salle Jean Carmet à 49610 – Murs Erigné ou par E-mail à l’adresse internet : universite.populaire.jacquard@gmail.com

Il s’agit d’un processus décoratif utilisé depuis l’Antiquité et affiné à travers les siècles, notamment au Japon. Le procédé consiste à empiler des argiles de couleur, à les sectionner par la tranche, les battre ensemble et les couper à nouveau jusqu’à faire apparaître dans la masse des effets colorés entremêlés, les lignes, une tendance… Ces mélanges, par un travail minutieux, aboutissent à la conception de décors surprenants et parfois exceptionnels. Voici quelques images des pièces réalisées par les stagiaires de l’Atelier du grand large.

Il y a 2000 ans, les romains entrent en Gaule. Ils s’établissent très tôt dans la Province de la Narbonnaise. Sur la bordure méridionale du Massif central, à la Graufesenque, dans l’actuel département de l’Aveyron, les conquérants implantent un important centre de production de céramique sigillée. Ils trouvent là une matière argileuse de choix, l’eau du Tarn, une région fortement boisée pour cuire, et enfin une main d’œuvre potière indigène gauloise qu’ils réquisitionnent. Cette poterie gallo-romaine est l’héritière de la céramique italique d’Arezzo dans ses formes, sa technique de cuisson et de décoration. « Sigillée » vient du latin « sigillum » qui signifie « sceau, poinçon ». Il s’agit d’une vaisselle de table standardisée, de grande qualité, au vernis argileux grésé, rouge et brillant. Le produit est abondamment diffusé dans tout l’empire pendant près de 2 siècles. Les armées romaines remontant vers la Province Lyonnaise, un second centre de […]